Posts by Lionel Valdellon
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Lionel Valdellon

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Lionel is a former Content Marketing Manager of Wrike. He is also a blogger since 1997, a productivity enthusiast, a project management newbie, a musician and producer of electronic downtempo music, a father of three, and a husband of one.

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Comment améliorer le travail en équipe ?
Collaboration 7 min. lus

Comment améliorer le travail en équipe ?

Les êtres humains ne sont naturellement pas compatibles pour "jouer" ensemble. Toute personne ayant observé des enfants jouer à des jeux en équipe le confirmera. Le travail en équipe est avant tout du TRAVAIL. Cela vous paraît évident et pourtant... Une étude de UC Berkeley affirme que les personnes affichant un fort rendement (en termes de performance), forcées à travailler en groupe avec d'autres personnes performantes, finissent par présenter des résultats en-dessous de la moyenne. Ceci est en partie dû au fait qu'ils finissent par se disputer la place de « chef de meute » au lieu de chercher un consensus. C'est également dû au fait que les personnes performantes sont moins concentrées sur leurs tâches et partagent moins efficacement les informations. Elles sont trop distraites par leur statut de leader pour travailler plus comme joueur au sein de l'équipe ! Les résultats de cette étude sont clairement résumés dans la vidéo de 50 secondes ci-dessous : [embed]https://www.youtube.com/watch?v=8hJuBlJiVfw[/embed] Si les personnes à fort rendement obtiennent de meilleurs résultats en tant que superstars solitaires, quels espoirs nous restent-ils à nous autres ? Pourquoi sommes-nous si mauvais pour le travail en équipe ? Dans un entretien révélateur de la Harvard Business Review, le psychologue en entreprise de renom J. Richard Hackman explique pourquoi les équipes ne collaborent tout simplement pas naturellement : "Je ne doute pas du fait que lorsque vous avez une équipe, il existe la possibilité qu'il se produise de la magie... Mais ne comptez pas sur cela. Les recherches montrent invariablement que les équipes travaillent en dessous de leurs capacités, en dépit des ressources additionnelles dont elles disposent." Les avantage du travail en équipe Hackman explique également qu'il existe de nombreux problèmes qui entravent les bénéfices de la collaboration en équipe. Les équipes présentent, il faut le reconnaître, de nombreux avantages : Elles partagent plus de ressources (et des ressources plus variées) que n'en auraient les individus seuls Elles ont plus de flexibilité dans le déploiement de leurs ressources (si quelqu'un tombe malade, une équipe peut s'organiser pour combler le vide) Elles ont de nombreuses opportunités d'apprentissage collectif (on apprend souvent via les interactions sociales, et collaborer sur chaque tâche partagée représente une opportunité d'apprentissage) Elles ont un potentiel de synergie : ce moment où les choses fonctionnent, tout simplement, et où le travail en équipe crée de la magie. Les inconvénients du travail en équipe Pourtant, étude après étude, les performances réelles des équipes sont souvent pires que si les personnes travaillaient seules. Pourquoi ? Dans un discours sur MIT Media Lab en 2005, Hackman suggère qu'il existe seulement deux raisons principales expliquant l'échec des équipes : 1. Les équipes sont souvent mobilisées sur des tâches qui, en réalité, sont destinées à être réalisées par des individus seuls Quand vous faites exécuter à un groupe des tâches créatives attribuables normalement à une seule personne, cela revient à les préparer à l'échec par décision du comité. Pensez à la production créative telle que les pièces de théâtre, les opéras et les romans. Même s'il est certainement possible de les construire en groupe, elles sont plus généralement (et plus efficacement) créées par un individu seul. 2. Les équipes sont souvent structurées et gérées de sorte que le potentiel se voit réprimé Ceci est, dans les grandes lignes, la difficulté du contexte de l'entreprise : au lieu de mettre en œuvre les conditions nécessaires pour qu'une équipe prospère, les structures en place sapent la productivité des équipes et leurs efforts collaboratifs. Que ce soit la bureaucratie, un leadership faible, une compétition inutile, le découragement ou les conflits d'intérêt, rien n'est réellement mis en oeuvre pour maximiser la productivité des équipes. Mais alors, comment se débarrasser de ces structures répressives et libérer les membres de nos équipes pour qu'ils travaillent mieux ensemble ? Hackman suggère de créer les conditions appropriées pour que vos équipes fonctionnent de façon optimale. Ces conditions sont énoncées dans son Modèle des 5 facteurs. Modèle de Hackman : 5 conditions pour que le travail d'équipe prospère En 2002, J. Richard Hackman a publié un livre intitulé Leading Teams: Setting the Stage for Great Performances (La gestion d'équipe : planter le décor pour des performances exceptionnelles). Hackman et ses collègues ont étudié des équipes analytiques des services de renseignement aux États-Unis, des orchestres symphoniques, des équipes de soin aux patients d'hôpitaux, des groupes de direction, des équipages de vol et autres groupes divers dans le but d'identifier les 3 principaux attributs que possèdent tous les groupes qui réussissent. Les voici listés ci-dessous : ils donnent satisfaction aux personnes internes et externes ils développent de nouvelles capacités  ils apportent du sens et de la satisfaction aux membres du groupe Ses recherches l'ont ensuite amenées à identifier les 5 conditions nécessaires (ou ingrédients), pour voir apparaître ces 3 attributs au sein d'une équipe. Il a ainsi nommé "Le Modèle des 5 facteurs". Ces 5 facteurs maximisent l'efficacité d'une équipe et renforcent ses capacités, si les conditions sont bien remplies. Voici les 5 facteurs : 1. Être une vraie équipe, ne pas en avoir seulement le nom Les équipes efficaces définissent clairement qui fait partie de l'équipe et pour quelles raisons. Les rôles sont clairement définis, mais celles-ci travaillent tout de même sur des tâches partagées. 2. Avoir des objectifs convaincants vers lesquels tout le monde tend Les objectifs sont suffisamment clarifiés, stimulants et signifiants pour que les membres de l'équipe soient motivés à travailler ensemble. Il est temps d'établir des objectifs INTELLIGENTS ! 3. Disposer d'une structure adéquate qui optimise le travail d'équipe La structure de l'équipe (sa façon de s'organiser et de travailler en interne) doit favoriser le travail de celle-ci, et non l'entraver. Si, par exemple, une seule personne approuve le travail de 20 collaborateurs, ce goulot d'étranglement ne permettra pas à l'équipe d'être vraiment efficace. 4. Être soutenu au sein de l'organisation Pour qu'une équipe travaille de façon efficace, elle doit recevoir de l'organisation mère les éléments suivants : des ressources matérielles suffisantes et disponibles des récompenses basées sur la performance de l'équipe un accès facile aux informations nécessaires à leur travail des consultations techniques et de formation disponibles pour l'équipe 5. Disposer de conseils et d'accompagnement d'experts Les équipes efficaces ont accès à un mentor ou un coach qui peut les aider à résoudre des questions ou des difficultés liées à leur travail ou à leurs compétences particulières. Dans une étude de Ruth Wageman, les résultats montrent que les équipes qui sont correctement formées tirent davantage profit d'un bon coaching. Le diagramme ci-dessous présente le peu d'avantages que procure le coaching à une équipe mal préparée au succès. Prêt à armer votre équipe ? Pour faire court, si vous pouvez remplir ces 5 conditions de base, votre organisation peut créer des équipes efficaces et maintenir leur niveau de rendement, et leur fournir ainsi une excellente opportunité de se développer en tant qu'unité de production. Le travail en équipe, nous le développons en essayant de le perfectionner. Que ce soit sur un terrain de football, au sein d'une famille ou dans une salle de conférence d'entreprise, il est important de reconnaître que le travail d'équipe ne se produit pas naturellement, sauf si nous disposons des conditions ci-dessus. Une bonne équipe trace la route du succès, favorise la collaboration, reçoit du soutien de l'extérieur, et nomme les responsables appropriés. Avec ces 5 conditions à la réussite : soyez assurés que ensemble, tout le monde réussi finalement mieux. Qui dit mieux... Hackman n'est pas le seul à établir des théories sur ce qui rend une équipe efficace. Découvrez 5 modèles d'efficacité en équipe supplémentaires dans cet article : 6 modèles d'efficacité d'équipe différents pour mieux comprendre votre équipe.

3 façons d’assurer la réussite de vos travailleurs à distance
Leadership 5 min. lus

3 façons d’assurer la réussite de vos travailleurs à distance

Créateur de logiciel où le travail à distance est au coeur des préoccupations, Wrike vous livre 3 façons de réussir avec vos travailleurs à distance.

4 secrets de collaboration qui garantissent un meilleur travail d'équipe
Collaboration 7 min. lus

4 secrets de collaboration qui garantissent un meilleur travail d'équipe

Ces 4 conseils sont garantis pour vous aider à améliorer votre capacité à travailler en équipe de façon significative aux yeux de vos collègues. Mais si et seulement si vous êtes prêt à devenir un vrai leader.

3 raisons d’utiliser un logiciel de gestion de portefeuilles de projets
Gestion de projets 5 min. lus

3 raisons d’utiliser un logiciel de gestion de portefeuilles de projets

Les logiciels de gestion de portefeuilles de projets permettent la surveillance des charges de travail, le suivi des heures et la gestion des demandes.

Comment stopper la dénigration au travail ?
Collaboration 7 min. lus

Comment stopper la dénigration au travail ?

Le dénigrement au travail Cela vous est probablement arrivé plus de fois que vous ne voulez l'admettre : vous êtes en pleine possession de vos moyens. Vos tâches sont toujours achevées, vos projets sont une réussite. Par conséquent, vos quotas et vos objectifs sont atteints, voire dépassés. Puis soudainement, vous découvrez de méchantes rumeurs vous concernant, vous présentant comme un lèche-botte du responsable, essayant soi-disant de gravir les échelons à l'aide de tactiques peu honorables. D'une certaine façon, vos collègues saisissent toutes les occasions de discréditer vos succès en vous rabaissant avec leurs commentaires ou leurs actions. Et dire que vous pensiez que vos collègues étaient vos meilleurs amis... Les australiens ont une expression pour décrire ce phénomène : « le syndrome du grand pavot » , ce qui représente le dénigrement de quelqu'un qui s'est élevé plus haut que les autres plants de pavot du même champ. Dans d'autres pays, vous entendrez probablement des expressions comme « Faire de l'ombre ». La dévalorisation du travail Quelle qu'en soit la forme, les résultats sont les mêmes : les individus qui travaillent bien et disposent d'une éthique professionnelle doivent parfois endurer des réactions négatives, voire même de la dévalorisation sociale, de la part de leurs collègues. La psychologie derrière la dévalorisation sociale Il existe de nombreuses conséquences aux excellentes performances au travail, négatives sur le plan social. Une étude du Journal of Organizational Behavior définit la dévalorisation sociale comme un comportement qui tend à faire obstacle au succès et à la réputation montante d'un employé, ainsi qu'à la positivité de ses relations dans le temps. Ce comportement peut ressembler à ceci : Quelqu'un est médisant à l'égard de votre travail ou de votre réputation Quelqu'un est en compétition avec vous dans le but de gagner en prestige ou en notoriété, et ce contre vous Quelqu'un tente volontairement de dissimuler des informations dont vous avez besoin pour travailler Quelqu'un vous donne intentionnellement des informations erronées sur une tâche que vous traitez pour vous empêcher de respecter un délai Les trois facteurs de la dévalorisation sociale Cette même étude considère la dévalorisation sociale comme une forme d'agression au travail, et elle en identifie les trois principaux facteurs : Ce comportement est intentionnel. C'est fait exprès, avec un objectif négatif. Ce comportement cherche à interférer dans vos relations de travail en influençant la façon dont les collègues et les responsables voient la victime. Ce comportement vise à faire en sorte que les résultats négatifs cités plus haut aient bien lieu. Un article dans le Journal of Personality and Social Psychology qui a étudié 1 087 chômeurs récents montre que les personnes ayant été victimes de dévalorisation au travail disent avoir une santé mentale plus faible, ceci se manifestant par un sentiment d'irritation, d'anxiété, de dépression, et autres. Cela affecte considérablement le salarié, ainsi que le rendement de son travail. En résumé, c'est une attaque visant à vous ralentir et à vous abaisser au niveau de l'attaquant. Ses effets sont néfastes pour le bien-être psychologique et les relations au travail. Comment gérer un comportement dévalorisant au travail Comment un travailleur très efficace peut-il gérer le fait d'être la cible d'un ressentiment au travail ? Ou, quel conseil donner aux « grands pavots » et aux salariés brillants ? Signalez le dénigrement dès que cela affecte votre travail Lorsque le dénigrement commence à entraver vos missions, vous devez adopter des mesures concrètes pour rétablir la situation. En premier lieu, confrontez les personnes qui parlent de vous. Si vous savez qui ils sont, prévoyez simplement une discussion individuelle avec chaque personne, et expliquez que vous voulez que ce comportement cesse. Ceci est probablement la façon la plus efficace de résoudre le problème. Mais si vos paroles ne sont pas entendues, transmettez ces informations à vos supérieurs. Parlez-en à votre responsable, au directeur de service, aux ressources humaines, etc. Déposez une plainte formelle auprès du département RH, en signalant les faits simplement. Expliquez clairement que vous n'acceptez pas ce comportement. Faites vos valises L'option la plus simple serait de peser le pour et le contre et de déterminer si la détérioration de votre santé mentale due à un travail quotidien dans un nid de vipères en vaut réellement la peine. Si la colonne "contre" pèse plus lourd, alors commencez à chercher un nouvel emploi avec un environnement de travail plus accueillant. ASTUCE : Lisez les avis sur votre future entreprise sur des sites Web tels que Glassdoor. Ces revues anonymes font de véritables révélations ! Retenez seulement qu'aucune entreprise n'est parfaite. Ou... laissez cela sortir Confrontés au dilemme d'un lecteur, ressemblant beaucoup au paragraphe d'ouverture de ce blog, un responsable des Ressources Humaines et la chroniqueuse de Forbes, Liz Ryan, ont alors partagé ce sentiment : Ces personnes disent que l'émotion qui survient très souvent après l'aversion profonde (voir même la répugnance), c'est l'ennui. Selon Ryan, si vous n'offrez pas aux collègues qui vous critiquent la satisfaction de vous voir souffrir et paniquer, ils changeront de cible. Ceci, bien sûr, si vous choisissez de rester dans un environnement toxique où vous devez gérer les comportements immatures de collègues soi-disant adultes. Si vous éprouvez du mal à déterminer si la culture de votre entreprise est toxique ou bienveillante, évaluez votre lieu de travail actuel à l'aide de la liste de vérification présente dans cet article : 10 signes mortels que votre lieu de travail est toxique.   Maîtrisez ce que vous pouvez maîtriser à savoir, vous-même Le vieux dicton s'avère bien vrai : on ne peut contrôler que sa propre réaction face à une situation. Vous ne maîtrisez pas ce que les autres disent de vous ou de votre travail. S'ils sont méchants ou font preuve d'agression passive, vous êtes libre de les ignorer ou de refuser de mordre à l'hameçon. S'ils sont hostiles, vous avez le choix de vous retirer.   Entre temps, vous continuez de faire le travail pour lequel on vous a embauché, au mieux de vos capacités. Parce que faire autrement (par exemple, relâcher la pression et préférer faire un travail médiocre) serait insulter à la fois vos propres capacités et la confiance de votre employeur en vous. Vous ne pouvez pas tout faire L'excellence sème la discorde dans une société où règne la médiocrité. Mais comprenez bien qu'il y a des limites à votre capacité à vous intégrer et à changer la culture, avant que nous ne soyez contaminé vous-même. Mieux vaut trouver une entreprise dans laquelle vos compétences et votre dynamisme seront appréciés. Une entreprise dans laquelle, au lieu de vous préoccuper des collègues qui vous maltraitent, vous avez une équipe réellement derrière vous.  

Visibilité : élément essentiel pour l'optimisation des flux de travail d'équipe
Leadership 5 min. lus

Visibilité : élément essentiel pour l'optimisation des flux de travail d'équipe

Connaissez-vous la charge de travail de votre équipe à chaque moment du projet ? Que se passe-t-il en cas de retard ou obstacle sur les tâches ? Avez-vous une solution pour résoudre ces problèmes ?

Pourquoi est-ce si difficile de déléguer un travail ?
Leadership 5 min. lus

Pourquoi est-ce si difficile de déléguer un travail ?

Tout projet d'envergure nécessite à un moment ou un autre de déléguer un travail ou une partie de la tâche principale à d'autres personnes. Pourtant, passer le flambeau peut parfois se transformer en un véritable parcours du combattant. En 2013, une étude de l'Université Stanford portant sur le coaching de direction a révélé que 35 % des cadres supérieurs estiment que la délégation du travail doit être améliorée, tandis que 37 % déclarent s'efforcer activement de renforcer ces compétences. Alors pourquoi plus d'un tiers des cadres estiment-ils devoir améliorer leurs compétences en matière de délégation du travail ? Au cours d'une discussion sur Slack, j'ai demandé à plusieurs cadres, superviseurs et chefs d'entreprise le pourquoi de cette difficulté inhérente à la délégation du travail. Trois réponses pertinentes m'ont été fournies, résumant les divers obstacles à la délégation efficace. 1. Déléguer ne supprime pas les responsabilités Comme le souligne ce cadre : « On hésite toujours un peu à déléguer un travail » Car, s'il est vrai que je bénéficierai de la réussite d'un projet mené à bien, je serai tout de même le seul responsable en cas d'échec - jusqu'à un certain point évidemment. » Le plus souvent, la plus grande difficulté concerne les questions de responsabilité. En déléguant un travail, vous vous déchargez de la responsabilité de son exécution. Mais si vous êtes cadre, c'est vous qui, au final, êtes responsable de la réussite ou de l'échec du projet. Et vous serez évalué et récompensé - ou potentiellement pénalisé - en fonction des résultats de votre équipe. Et subitement, déléguer la création de la présentation PowerPoint du CEO se transforme en une décision à risque, notamment en regard du point 2. 2. Déléguer signifie perdre le contrôle L'un des intervenants sur Slack soulignait : « Je ferai cela beaucoup mieux moi-même » Logique. Il est difficile de faire confiance à d'autres pour réaliser un travail tel que vous l'auriez fait vous-même. Cette perte de contrôle, qui selon votre logique risque d'aboutir à des résultats en dessous des attentes, est précisément ce qui dissuade bon nombre de cadres de confier un travail à leurs collègues. 3. Déléguer nécessite temps et encadrement Un chef d'entreprise : « En tant que chef d'entreprise, j'estime que déléguer une tâche correspond à un défi. Si je réussi à amener quelqu'un à accomplir un travail tel que je le souhaite, ma mission est accomplie en tant que superviseur. Il s'agit donc de bien encadrer l'intéressé au départ, pour ensuite le laisser voler progressivement de ses propres ailes. A partir du moment où je ne lui suis plus d'aucune utilité, je considère ma mission accomplie. » L'équilibre est fragile lorsqu'il est question de déléguer un travail, notamment à de nouvelles recrues. Souvent, la durée de formation de votre collègue est aussi longue que le temps que vous auriez mis à effectuer la tâche vous-même. Mais il n'y a pas de raccourci. Si vous souhaitez qu'une autre personne effectue une tâche aussi bien que le feriez vous-même, il importe de lui transmettre non seulement les objectifs, mais également tous les détails pratiques. Ce vieux proverbe illustre parfaitement notre propos : « Donne un poisson à un homme, il mangera un jour ; apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie ». Comment déléguer efficacement ? Pour surmonter vos craintes et autres incertitudes liées à la délégation du travail, il vous faut préparer le terrain. Voici quatre actions concrètes qui vous permettront de mettre toutes les chances de votre côté : Avant de commencer, identifiez clairement le travail à déléguer. Quelles sont les tâches pouvant être réellement réalisées par d'autres ? Et quelles sont celles devant être impérieusement effectuées par vos soins ? Au moment de déléguer, communiquez les objectifs de chaque tâche de manière à ce que la personne qui se voit confier le travail sache ce que l'on attend d'elle et comprenne son rôle dans l'ensemble du projet. Mettez-vous d'accord sur les échéances et les différentes étapes du travail (ou la fréquence des vérifications). Enfin, veillez à ce que les membres de votre équipe puissent vous contacter s'ils ont des questions à poser ou en cas de problème. Au final, malgré les défis que cela représente en interne, la délégation est une réalité à laquelle nul ne peut échapper si l'on souhaite réellement se concentrer sur les priorités et développer une entreprise. Rappelez-vous simplement d'utiliser la communication appropriée lorsque vous déléguez un travail à vos collègues. Lisez ce blog pour découvrir les 10 phrases à ne jamais prononcer lorsque vous déléguez une tâche.  

Comment le travail en silo des services Marketing nuit à votre société
Marketing 7 min. lus

Comment le travail en silo des services Marketing nuit à votre société

« Vous voulez dire qu'on a déjà une page de destination pour ça ? Et cela fonctionne ? » « Oui, tout est dans la feuille de calcul ». « Vous devriez écrire un article sur X ». « C'est fait ». Cela a été publié le mois dernier ». « Quand a-t-on envoyé cet email ? » « Hier. Aux 20 000 personnes de la liste ». Ces conversations ont lieu régulièrement en raison des silos organisationnels. Près de 65 % des responsables marketing admettent que les silos compromettent les campagnes sur lesquelles ils travaillent. Comment pouvez-vous vous faire une idée du travail effectué si tout le monde ignore le travail fait par les marketeurs ? Voilà pourquoi vous avez peut-être déjà fait l'expérience de suivre une marque sur Tweeter en trouvant les interlocuteurs chaleureux et attentifs aux problèmes des clients, puis de vous étonner du ton employé dans les emails d'information sur le produit de cette même marque, tellement secs et impersonnels qu'ils semblent être rédigés par des machines. Dans l'interview de la vidéo ci-dessous (durée : 5:21), Gillian Tett, auteure de « The Silo Effect: The Peril of Expertise and the Promise of Breaking Down Barriers », aborde le sujet des silos en détail : Selon elle « Nous vivons dans un monde où nous pensons tous être hyper-connectés grâce aux téléphones portables, Internet, etc., Et pourtant nos vies et nos esprits sont incroyablement fragmentés. [inlinetweet prefix="" tweeter="" suffix="via @Wrike"] Dans beaucoup de sociétés, la fragmentation est telle que la main droite ne sait pas ce que fait la main gauche.[/inlinetweet] ». Lorsque les efforts Marketing sont fragmentés et que les responsables Marketing exécutent des campagnes sans tactiques ni objectifs communs, des problèmes peuvent survenir et ils affecteront l'ensemble de la société. La gestion en silos nuit à votre entreprise : trois exemples Analysons comment les silos posent des problèmes pour le Marketing du produit, la perception de la marque par les clients et inévitablement, pour les résultats de votre entreprise. 1. Les silos entraînent des expériences client incohérentes Vous-êtes vous déjà demandé pourquoi le ton de l'email de bienvenue de l'outil SaaS que vous venez d'acheter ne correspond pas au ton des articles des blogs de la même société ? C'est parce qu'une équipe est responsable de rédiger les emails et une autre d'écrire les articles de blogs et que ni l'une ni l'autre ne travaille calendrier rédactionnel commun (elles pourraient même passer outre les deux). Pendant ce temps-là les clients se demandent s'il ont à faire à la même entreprise ou se disent que ce que promettent les supports Marketing ne correspond pas à ce qu'on leur offre réellement. Selon Bryan Yeager, analyste chez eMarketer, « Les silos provoquent des redondances. Ils ne permettent pas d'obtenir une perception unique des clients. De leur point de vue, cela peut les amener à vivre des expériences incohérentes ». Un des principes fondamental du marketing efficace est de se centrer sur le client. Cela va de la connaissance des problèmes du client à l'analyse de sa perception de la marque en fonction des différents points de contact de son parcours. Lorsque vos équipes Marketing travaillent en silos, ces points de contact varient en fonction de la perception particulière que chaque équipe a de la marque, des acheteurs et du parcours du client. Et cela n'est pas bon du tout. 2. Une coordination inefficace se traduit par des redondances dans le travail L'équipe Marketing des emails travaille sur la page de destination d'une campagne. L'équipe des contenus n'est pas au courant mais elle travaille aussi sur un modèle de page de destination à partir de ses derniers articles de blogs. Un travail redondant ? Certainement. Lorsque les marketeurs travaillent en silos, vous générez des doublons qui auraient pu être évités avec un peu de coordination et une meilleure communication. Shari Harley, fondatrice et présidente de Candid Culture, entreprise internationale de formation et de conseil qui apporte une touche de sincérité à l'environnement du travail, nous donne cinq conseils en matière de communication pouvant être utiles pour aborder cet isolement de l'équipe : Informez les gens de ce que vous faites Créez des occasions de communication régulières auprès des différentes équipes Marketing Demandez aux personnes avec lesquelles vous n'avez pas l'habitude de travailler de vous donner des idées pour votre projet en cours N'hésitez pas à aider, à donner vos idées et à partager des projets Continuez les initiatives de partage d'idées que vous avez initiées Un des principes du Marketing Agile est l'élimination du gaspillage (un héritage de la production Lean). Les silos gaspillent quelques-unes des ressources les plus précieuses de votre entreprise : le temps, le travail et la puissance intellectuelle. Communiquez mieux et mettez en commun ces efforts mis en oeuvre séparément ! Crédit Image 3. Les objectifs cloisonnés passent souvent avant les objectifs majeurs de l'entreprise « Mon objectif Marketing sur les réseaux sociaux ce trimestre est d'obtenir 35 000 followers », « mmmoui, mais comment convertir cela en 100 nouveaux clients ? » Si votre équipe travaille en silos, elle se concentrera systématiquement sur des indicateurs de résultats concernant le produit ou le canal, destinés à améliorer la fonction de votre équipe. Cela ne profite pourtant pas à toute la société. En réalité, dans la plupart des cas cela empêche les gens de voir la situation dans son ensemble. Idéalement, tous vos indicateurs clés de performance (KPI), ou objectifs et résultats clés (OKR), doivent devenir des objectifs généraux de l'entreprise. Et si ce n'est pas le cas, alors il faut y remédier. Mais ce qu'il faut retenir ici c'est que les équipes qui travaillent en silos n'auront pas connaissance des objectifs généraux de l'entreprise tant qu'un responsable Marketing ne leur aura pas défini. C'est le résultat d'un leadership efficace. En finir avec les silos dans le monde du Marketing Comment s'y prendre alors pour faire tomber ces barrières ? L'auteure Gini Dietrich (Marketing in the Round: How to Develop an Integrated Marketing Campaign in the Digital Era) explique, dans cette vidéo, comment remédier à la fragmentation résultant des silos dans les départements Marketing (durée 2:32) : Voici ce qu'il faut en retenir : Si vous brisez les silos, vous apportez un véritable changement de culture dans l'entreprise Il vous faudra la soutien du PDG pour prendre les devants Il vous faudra une équipe de propagateurs pour assurer la transition Il sera nécessaire de bien communiquer sur ce qu'implique, pour chacun des employés, la fin des silos En résumé, les silos dans le domaine du Marketing nuisent à votre travail, ils endommagent votre réputation aux yeux de vos clients et cela se traduit inévitablement par un travail gâché et une production inefficace. Le moment est venu d'en finir avec eux. Aujourd'hui. Pour savoir comment casser les silos entre les équipes Marketing et même entre les départements, veuillez lire notre précédent article : Comment en finir avec les silos entre les départements.

5 erreurs commises par les équipes Marketing en matière de collaboration
Marketing 7 min. lus

5 erreurs commises par les équipes Marketing en matière de collaboration

Les équipes Marketing fonctionnent grâce à deux choses : le café et le travail en équipe. Le premier permet de les booster ; le deuxième sert à huiler les rouages de la machine pour la faire tourner. Mais de temps en temps, même la machine la mieux rodée peut tomber en panne par manque d'huile. Et c'est dans ces moments là que s'écrivent des histoires légendaires, des échecs épiques comme ceux qui suivent.   Si vous avez déjà connu l'une de ces situations où le travail d'équipe (et le projet) piétinent, vous savez combien c'est pénible. Si vous vous en sortez à moindre frais, vous pouvez vous estimer heureux. Mais ces situations affectent souvent considérablement la réputation et la fiabilité de votre marque. Pourtant, les erreurs peuvent être évitées, si vous savez faire preuve de vigilance. Voici cinq erreurs communément commises par les équipes Marketing en matière de collaboration. Erreur numéro 1: travailler en communiquant par e-mail Nous avons dit et redit que les e-mails n'étaient pas faits pour faciliter la gestion de projet. Vous perdez vite le fil de la discussion, ou vous obtenez les informations en double étant donné que tout le monde intervient sur le même sujet. Se posent alors des problèmes de visibilité — comment connaître le statut d'un projet à partir de conversations par e-mail ? C'est tout simplement impossible. Vous peinerez aussi à retrouver les pièces jointes ou des détails spécifiques dans des fils de discussion interminables. Et puis, bien sûr, il y a aussi les malheureux qui cliquent sur « Répondre à tous » avec les conséquences désastreuses que cela implique. Interrogez à ce sujet Bill Cochran, directeur créatif ayant commis une bourde monumentale en utilisant par erreur la fonction « Répondre à tous » ce qui a inspiré le spot publicitaire de la marque de pneus Bridgestone lors de la Superbowl de 2011. Utilisez le bon outil pour le bon travail. Les e-mails sont utiles pour envoyer des informations succinctes. Mais à partir du moment où vous avez besoin de travailler en collaboration, il faut trouver un autre moyen de communication. Au lieu de vous obstiner à utiliser l'e-mail, investissez plutôt dans un des systèmes de collaboration d'entreprise, solutions plus adéquates pour l'attribution des tâches et le suivi de projet que la fonction « Répondre à tous », et qui vous assure que rien ne passe à travers les mailles du filet. Erreur numéro 2 : ne pas réussir à susciter l'engagement de votre cible Le Marketing à l'ancienne ne fonctionne plus. Vous ne pouvez pas vous contenter de lancer votre campagne en espérant de bons résultats, vous perdez des occasions de faire connaître votre marque auprès de vos clients. Avec tout le travail réalisé dans un espace de plus en plus social, c'est aux responsables Marketing qu'il incombe d'attirer l'attention du public après une campagne. La nouvelle monnaie, c'est cet intérêt du public. [inlinetweet prefix="" tweeter="" suffix="via @Wrike"] « Les réseaux sociaux permettent d’interagir avec le public de façon inédite » ~ Karena Breslin, Directrice de Digital Media, Constellation Brands [/inlinetweet] Et pas seulement sur les réseaux sociaux : alimentez les prospects avec une campagne de drips e-mails, créez des pages de destination pour reconditionner des enregistrements de webinars et d'autres contenus et élargissez votre portée au delà de Twitter et Facebook avec des sites comme Quora et Slideshare. Soyez utile, aimable, soyez l'ambassadeur de votre marque. Un exemple remarquable ? Carter Wilkerson demandant combien il faudrait de retweets pour gagner un an de nuggets gratuit chez Wendy's. La réponse et le phénomène viral qui a suivi ont instantanément provoqué l'engagement du client.   AIDEZ-MOI S'IL VOUS PLAÎT. QUELQU'UN A BESOIN DE SES NUGGETS pic.twitter.com/4SrfHmEMo3 — Carter Wilkerson (@carterjwm) 6 avril 2017 Erreur numéro 3 : ne pas choisir les bonnes métriques Nous vivons à l’ère du big data et de la prise de décisions basée sur des données. Les décisions concernant les campagnes Marketing sont inextricablement liés aux données des projets précédents. Mais que se passe-t-il si vous ne prenez en compte que les likes de Facebook et les followers de Tweeter ? Vous passez à côté d'informations intéressantes en recueillant des données incomplètes. [inlinetweet prefix="" tweeter="" suffix="via @Wrike"] « Internet donne l'impression que l'on peut tout savoir ou tout trouver, pourvu que l'on sache comment chercher, trouver le bon outil ou contacter les bonnes personnes » ~Marissa Mayer, PDG de Yahoo! [/inlinetweet] Poussez plus loin le raisonnement de Mayer concernant les bons aspects à mesurer ; ceux qui se traduisent en objectifs commerciaux, qui offrent des informations précieuses permettant d'élaborer des campagnes plus adéquates et plus attractives. Pour en savoir plus sur les indicateurs à mesurer, veuillez lire cette publication : Les 9 métriques marketing réellement importantes pour votre directeur marketing. Et regardez cette vidéo de 3 minutes sur les indicateurs clés de performance utiles pour mesurer vos efforts en matière de Marketing de contenu : Erreur numéro 4 : ne pas bien communiquer Si vous êtes responsable Marketing vous ne pouvez pas être incompétent en matière de communication. Votre subsistance dépend de votre capacité à exprimer des idées de façon succincte et à convaincre les gens à agir selon votre message. Et pourtant, il y a des équipes Marketing dont les compétences en matière de collaboration sont mises à mal sous la pression des délais, et il y en a d'autres qui font des remarques désobligeantes lorsque surviennent des problèmes de manière inattendue, ce qui ne fait qu'empirer la situation. Il est impératif de réfléchir aux questions QUI, QUOI, OÙ, QUAND, et POURQUOI avant d'envoyer un e-mail ou un message instantané, notamment lorsque vous travaillez en collaboration avec des collègues à distance qui ne peuvent pas voir vos expressions faciales lorsque vous répondez sèchement. Ne soyez pas trop impulsif. Soyez prudent. Soyez juste. Et ne mettez pas les pieds dans le plat. Regardez cette vidéo montrant comment le stress nuit à la dynamique de groupe (durée : 4:53) et expliquant quelles stratégies vous pouvez mettre en place pour y faire face : Erreur numéro 5 : rester isolé La plus grande erreur que les membres d'une équipe Marketing peuvent commettre est probablement de rester isolés, de ne pas changer d'air, de ne jamais partager leur savoir. Il s'agit du problème récurrent de ne pas réaliser que votre processus ou votre savoir pourrait être utile à d'autres personnes. Ou simplement d'un manque de temps pour enseigner à votre équipe les meilleures pratiques que vous avez assimilées. Comme tout est dans votre tête, personne n'a accès à votre savoir. Le monde évolue trop rapidement pour rester isolé. Il faut partager le savoir pour que les équipes fonctionnent efficacement. Et c'est pour cette raison que des méthodes de gestion telles qu'Agile et Lean sont devenues de formidables « perturbateurs » qui donnent priorité à la collaboration plutôt qu'à l'isolement et à la hiérarchie. Pour faire partie d'une équipe Marketing réactive qui s'adapte lorsque la situation l'exige, une culture favorisant le partage d'information et le travail d'équipe est indispensable. Vous devez impérativement documenter les processus, partager les meilleures pratiques et proposer votre aide à l'ensemble de l'équipe dès que vous pouvez. Votre équipe Marketing commet-elle une des ces 5 erreurs lorsqu'elle travaille en collaboration ? Quelles autres erreurs sont, selon vous, fatidiques pour les équipes Marketing ? Accédez à la section des commentaires et partagez votre savoir ! Articles en lien : Pourquoi le big data offre des informations précieuses 5 questions à se poser en matière de communication virtuelle Participez à la révolution marketing avec Agile (infographie)

3 conseils en matière de collaboration pour améliorer le travail d'équipe
Collaboration 5 min. lus

3 conseils en matière de collaboration pour améliorer le travail d'équipe

Les tendances actuelles confirment l'importance croissante de la collaboration à distance. Une tendance destinée à impacter le travail d'équipe.

Collaboration : pourquoi est-ce essentiel, comment l'améliorer ?
Collaboration 5 min. lus

Collaboration : pourquoi est-ce essentiel, comment l'améliorer ?

A la base, la collaboration d'entreprise se résume principalement à la façon dont une grande entreprise communique - notamment au travers des diverses technologies et plates-formes qu'utilisent les employés pour engager des discussions professionnelles, formuler leurs commentaires et échanger leurs idées. Mais cela concerne également la culture de l'entreprise et la façon dont ses valeurs encouragent ou empêchent le partage des idées et des informations. Pourquoi la collaboration d'entreprise est-elle importante ? Dans un article paru dans Inc.com, le CEO de Wrike, Andrew Filev, épingle deux atouts indéniables de la collaboration : La collaboration en interne, par l'intermédiaire des outils de partage, wikis, vidéoconférences et autres, augmente la productivité. La collaboration externe avec les clients, les partenaires et les revendeurs, par l'intermédiaire des forums d'utilisateurs, blogs, réseaux sociaux, webinaires, conférences et autres réunions, permet de recueillir des informations et de favoriser l'innovation. Il est donc logique que la collaboration interne dans l'ensemble de l'entreprise et la collaboration externe avec les parties prenantes améliorent à la fois l'efficacité et la rentabilité. Lorsque les canaux de communication sont ouverts, il est plus facile de trouver l'information souhaitée ou de solliciter un avis ou de l'aide auprès de collègues et de clients. Par ailleurs, la collaboration aide l'entreprise à atteindre ses principaux objectifs prioritaires, comme l'amélioration des processus commerciaux ou la réduction des coûts. Le Groupe Aberdeen a mené une enquête auprès de 299 sociétés, révélant les avantages significatifs de la collaboration globale au sein d'une entreprise : amélioration de 53 % au niveau des métriques du service client amélioration de 49 % au niveau de la productivité de la main-d'œuvre La collaboration d'entreprise commence par la culture, PAS par les outils Au cours de cette dernière décennie, le nombre d'outils de collaboration offerts aux entreprises a littéralement explosé. Toutefois, sans sous-estimer leur utilité, il ne s'agit jamais de solutions prêtes à l'emploi, capables de répondre aux besoins immédiats d'une entreprise souhaitant renforcer l'efficacité du travail en équipe. En définitive, une technologie destinée à renforcer la collaboration ne permet pas, à elle seule, d'apporter le changement. Il s'agit également de ne se fera pas en un jour. L'entreprise doit s'y atteler au quotidien dans le cadre des politiques et processus mis en place. L'un des moyens de favoriser la collaboration globale au sein de l'entreprise consiste à habituer les équipes à partager des informations via une plate-forme collaborative. Installez une plate-forme logicielle permettant de partager des fichiers et de communiquer sans se perdre dans de longues chaînes d'e-mails. Il vous faudra procéder étape par étape pour amener les employés à partager délibérément leurs tâches, télécharger les fichiers sur lesquels ils travaillent, donner leur avis sur les bonnes pratiques et même participer aux projets d'autres collègues dans le cadre d'une collaboration en équipe. Une fois que cette simple habitude de partager l'information sera ancrée dans la culture de l'entreprise, il sera plus facile d'instaurer des processus permettant de renforcer la collaboration entre les équipes. Il n'est pas demandé à votre entreprise de foncer tête baissée dans la collaboration ni de partager chacune de ses tâches. Commencez par créer un espace permettant aux employés d'être connectés au sein de l'entreprise et de concrétiser rapidement des idées grâce au partage des ressources. Il s'agit tout d'abord de créer un cadre d'entreprise global pour la productivité, l'innovation et la vélocité. Wrike peut aider votre entreprise à améliorer la collaboration entre toutes vos équipes. Commencez votre essai gratuit dès aujourd'hui et testez-le auprès de vos équipes.

Désintox digitale : 30 jours pour lutter contre la dépendance Tech
Productivité 10 min. lus

Désintox digitale : 30 jours pour lutter contre la dépendance Tech

Souvenez-vous de nos récents écrits sur le thème suivant : comment le fait d'analyser vos habitudes les plus ancrées et de vous débarrasser de futilités a un impact positif sur votre productivité, votre concentration et même sur votre créativité ? En effet, il est important de repenser ce que l'on fait en mode "pilotage automatique" pour éliminer le superflu et ne garder que ce qui est utile. Quel risque encourrez-vous autrement ? Celui de développer une addiction à la technologie comme celle d'Andrew Sullivan, le fondateur et auteur du blog politique The Dish (anciennement The Daily Dish). Il a récemment écrit un essai sur la façon dont son addiction aux actualités et aux informations en ligne l'a rendu malade. Durant la dernière année où il publiait pléthore d'articles dans la même journée, il lutta contre quatre infections des bronches. Sa blague sur le fait que "Internet tue" commençait à le toucher de trop près. Voici ce qu'il écrit : Je blaguais souvent sur le fait que si Internet tuait, je serais le premier à le savoir ! Des années plus tard, cela ne me fait plus vraiment rire. On s'habitue vite aux outils numériques que l'on utilise tous les jours et cela peut nous faire perdre pied. Même au travail. 44 % des professionnels disent consulter leurs appareils mobiles plus de 20 fois par jour ! C'est la raison pour laquelle nous devons revoir nos habitudes et analyser notre usage de ces produits. Est-ce qu'ils nous facilitent la vie ou est-ce qu'ils nuisent à nos capacités de concentration et d'action ? Les deux attitudes face aux outils numériques selon Newport Je vous entends dire : « Pourquoi donc devrais-je remettre en cause les outils et les applications que j'utilise ? Ils me sont tous utiles ». Peut-être. Selon Cal Newport, auteur de Deep Work et professeur d'informatique à l'Université de Georgetown, il n'y a que deux attitudes possibles face aux outils numériques. La première est l'attitude du « tout est profitable », qui suggère en gros que l'on devrait utiliser un outil tant que l'on peut en retirer un profit, quel qu'il soit. Dans cette catégorie, vous trouverez des gens défendant leur utilisation de Facebook 12 heures par jour parce que cela leur permet d'être en contact avec leurs anciens camarades de classe. Ou des gens qui assurent que consulter Twitter quatre heures par jour est leur manière de s'informer de ce qui se passe dans le monde. Dans la vidéo ci-après, Jim Clark, l'entrepreneur/informaticien et fondateur de Silicon Graphics, Netscape et de plusieurs autres sociétés, explique pourquoi il n'aime pas la façon dont les médias sociaux dévorent notre temps. Le passage qui nous intéresse commence à la minute 42.     Newport laisse entendre qu'il est préférable d'adopter l'attitude de l'artisan, selon laquelle on ne choisit que les outils qui apportent de véritables bienfaits dans les domaines qui nous importent le plus. Si vous vous sentez attiré par une toute nouvelle application parce que le reste de vos collègues l'utilisent, prenez le temps de la réflexion. Est-ce qu'elle vous permettra d'atteindre vos objectifs prioritaires ? Ou est-ce que qu'elle s'ajoutera aux nombreuses autres applications mobiles qui ne font que vous distraire ? N'oubliez pas : les applications sont conçues pour créer une dépendance Vous savez pourquoi il est si difficile de se détacher d'applications telles que Facebook et Twitter ? Parce qu'elles sont conçues dès le départ pour être les plus addictives possible. Nir Eyal, auteur de Hooked et chef de file en matière d'analyse psychologique de création de produits addictifs, a analysé l'appartenance des applications à cette catégorie. « Il s'agit d'un processus en 4 étapes, » dit-il, « qui relie votre problème à la solution d'une entreprise et ce, suffisamment fréquemment pour que cela crée une habitude ». « Cela commence par un déclencheur qui nous rappelle notre besoin d'utiliser l'application, ce qui nous mène à réaliser une action dans l'application. Cela provoque en nous une satisfaction que nous désirons fortement, et que nous ne pouvons nous empêcher de rechercher par la suite, ce qui explique notre investissement psychologique à l'égard de l'application », poursuit Eyal. En résumé, il s'agit de l'application en tête de liste dans votre esprit et sur laquelle vous cliquerez. « Le produit qui possède le 'monopole mental' gagne », explique Eyal.     Prenons un exemple : lorsque vous vous ennuyez dans une file d'attente, quelle est la première application que vous ouvrez ? Quel site Web visitez-vous lorsque vous avez besoin d'une information rapide ? Il s'agit de problèmes quotidiens très concrets et ces applications ou produits ont trouvé le moyen de relier leurs solutions à votre besoin. Vous êtes devenu accro. Alors, comment se désintoxiquer ? Voici quelques unes des nombreuses approches qui peuvent vous aider à limiter les distractions numériques dans votre vie. Adoptez chaque jour une nouvelle habitude pendant 1 mois     L'une des méthodes les plus efficaces, et les plus détaillées, pour suivre une cure de désintoxication numérique est probablement d'échanger consciemment une habitude numérique contre une habitude non numérique plus saine. Dans son article paru dans Forbes, « Try The 30-Day Digital Detox Challenge », l'auteur Nancy Colier recommande de reprendre des habitudes comme de n'utiliser aucun appareil lorsqu'on est en présence d'autres personnes (2ème jour), d'arrêter de mettre son appareil dans sa poche lorsqu'on ne l'utilise pas (3ème jour) ou de transformer la salle de bain en espace libre de technologie (13ème jour). Chaque jour, vous ajoutez une nouvelle habitude à votre liste jusqu'à ce que vous ayez 30 habitudes simultanées. Il s'agit d'une méthode d'une simplicité enfantine et donc tout à fait réalisable. Fixez-vous des limites sur l'utilisation de la technologie     Vos parents avaient raison lorsqu'ils vous disaient « Juste une heure de télé ce soir chéri ! » Le fait d'établir des limites strictes à votre utilisation de la technologie vous permettra de ne pas succomber à la tentation de l'information en temps réel constamment disponible. Conseil n°1 : StayFocusd est une extension de navigateur qui limite le temps que vous passez sur des sites Web chronophages tels que Facebook ou Youtube. Conseil n°2 : arrêtez de tout chercher. Explorez des chemins plutôt que des cartes. Utilisez un dictionnaire ou une encyclopédie plutôt qu'un moteur de recherche. Conseil n°3 : instituez des moments sans technologie ; peut-être la première heure de la journée ou l'heure qui suit le dîner, pour pouvoir vous offrir un temps de qualité. Libérez de la dopamine en faisant de l'exercice     Vous vous souvenez de la récompense variable dont parlait Nir Eyal qui nous pousse à revenir vers nos applications ? Il y a d'autres moyens d'obtenir des décharges de dopamine. Holland Haiis, expert de la désintoxication numérique et auteur de Consciously Connecting: A Simple Process to Reconnect in a Disconnected World, partage sa sagesse : « La dopamine est stimulée dans notre cerveau par l'inconnu que nous offrent les médias sociaux, les e-mails et les sms. C'est un cercle vicieux et, pour rompre ce cycle, vous devez chercher cet inconnu et cette stimulation en faisant du sport. Vous ne savez jamais ce qui vous attend au tournant lorsque vous sortez faire un jogging, un tour à vélo ou une balade à pied. » Donc au lieu de vous connecter à Facebook, enfilez plutôt vos baskets. Réduisez la liste de vos applications et de vos extensions     Vous avez plus d'applications que ce dont vous avez besoin. Probablement plus d'extensions de navigateur que nécessaire également. Après avoir déterminé les outils qui vous apportent vraiment quelque chose, débarrassez-vous des autres. Voici quelques conseils : Conseil n°1 : Supprimez les applications Facebook et Twitter. Vous savez pourquoi votre téléphone est déchargé en permanence ? C'est parce que ces deux applications sont toujours ouvertes et qu'elles suivent votre emplacement et vos habitudes. Elles sont connues pour raccourcir la durée de vie de votre batterie, ainsi que votre temps libre. Si vous avez vraiment besoin d'y accéder, vous pouvez toujours utiliser votre navigateur mobile. Conseil n°2 : si vous ne reconnaissez pas une application ou une extension de navigateur, désinstallez l'application immédiatement. Vous ne l'avez probablement pas utilisée depuis longtemps et vous ne vous souvenez même pas à quoi elle sert. Du balai ! Conseil n°3 : gardez une liste actualisée de toutes les nouvelles applications ou extension que vous essayez. Notez la date à laquelle vous l'avez installée et donnez-vous 7 jours pour l'utiliser à titre d'essai. Si cela vous sert au niveau professionnel, gardez-là. Sinon, désinstallez-là ! Arrêtez d'un coup     Les réseaux sociaux sont des produits qui peuvent être indispensables au travail quotidien d'un responsable marketing, mais qui peuvent également être source de nombreuses distractions pour le reste d'entre nous qui essayons juste de faire notre travail. Dans son ouvrage Deep Work, Cal Newport propose une approche radicale pour évaluer les réseaux sociaux : cessez de vous y connecter d'un seul coup pendant 1 mois sans rien dire à personne, après quoi répondez à deux questions : L'absence de réseaux sociaux a-t-elle eu un impact négatif sur votre capacité à réaliser votre travail ou à créer de la valeur pour votre entreprise ? Est-ce que l'on s'est plaint de votre absence sur les réseaux sociaux ? Si vous répondez « oui » aux deux questions, vous devez probablement continuer à utiliser le réseau social en question. Sinon, oubliez-les ! Si Newport reconnaît qu'abandonner les réseaux sociaux serait impensable pour certains, son message est le suivant : utilisez-les UNIQUEMENT s'ils apportent une valeur à votre travail ou vos objectifs. Si ce n'est pas le cas, vous avez réussi à ne plus vous y connecter pendant un mois, vous pouvez donc continuer sur cette voie.. Le moment est venu de lutter contre votre dépendance à la technologie En fin de compte, nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes si nous arrivons au stade où nos moments d'attention sont si fragmentés que nous ne sommes même plus capables de maintenir une conversation en tête-à-tête plus de quelques secondes. Il est temps d'analyser nos habitudes concernant les applications et les appareils que nous utilisons. De même que nous faisons des choix intelligents concernant notre alimentation, nous devons prendre le même type de décisions concernant notre mental, nos moments d'attention et enfin, notre productivité. En savoir plus Vous utilisez mal Internet : voici comment éliminer les distractions numériques Addiction au fonctionnement multitâche : les raisons scientifiques pour lesquelles vous ne pouvez vous empêcher de faire autre chose en même temps que votre travail Les bienfaits inespérés d'un changement des habitudes de travail

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